Chers membres,
Nous remercions tous ceux et celles qui se sont donné la peine de remplir le récent sondage exhaustif auprès de nos membres. Lancé le 12 novembre pour une durée d’un mois, le sondage triennal de 2021 portait sur une vaste gamme de sujets allant de votre satisfaction au travail à la réaction de l’employeur à la pandémie et à vos réflexions sur l’avenir, sans oublier une évaluation dans laquelle les programmes et les services de l’APASE vous sont utiles. Les données qui en résultent nous aideront dans nos décisions pour établir le plan d’action de l’Association à court terme. Voici un instantané de ce que nous avons appris de vos réponses. Pour un examen plus approfondi des résultats du sondage, vous pouvez télécharger le rapport intégral (en anglais seulement) de MonAPASE.
Votre poste actuel
Le plus récent sondage révèle que la composition générale de nos membres a peu changé depuis 2018, à une exception notable près, il va sans dire : l’ajout de la filière Aide internationale à la famille FS.
- 77 % des membres de l’APASE sont à l’emploi d’AMC.
- 48 % sont en poste à l’étranger et 52 %, dans la région de la capitale nationale, quoiqu’il y ait beaucoup plus de membres d’IRCC à l’étranger (68 %) et d’agents de gestion et des affaires consulaires (60 %).
- En moyenne, 12 % des membres ont servi dans cinq missions difficiles (niveaux I-V) ou plus, comparativement à 27 % pour les FS d’IRCC.
- Les membres de l’APASE ayant un handicap sont pour la plupart affectés ici à Ottawa.
- 32 % de nos membres occupent des postes par intérim, mais la majorité des FS occupent des postes au niveau de titularisation.
- Le nombre moyen d’années de service de nos membres au sein de l’administration publique fédérale s’établit à 16,1 ans. Il s’agit là d’une légère hausse par rapport à 2018 (14,4 ans).
Vos affectations
Nous n’avons pas été étonnés d’apprendre que, pour la plupart des fonctionnaires à AMC (et, à un degré moindre, à IRCC), le processus d’affectation et les occasions d’affectation continuent d’être une source de frustration.
- 57 % de nos membres signalent avoir subi un traitement injuste de la part de l’employeur. Il semble que ces cas soient plus fréquents chez les membres de sexe féminin.
- Selon les membres, l’accompagnement des membres de la famille, l’accès aux soins de santé et les possibilités scolaires des enfants sont les principaux facteurs influençant leur décision de présenter une demande d’affectation.
Votre avenir
Dans l’ensemble, la plupart des membres se déclarent positifs concernant leur avenir dans le service extérieur.
- En 2021, un nombre légèrement plus élevé de membres se déclarent généralement satisfaits de leur situation au travail qu’il y a trois ans.
- Un plus grand nombre de membres signalent être susceptibles de prendre leur retraite du service extérieur qu’en 2018 : 47 % par rapport à 44 %.
- Le principal motif possible invoqué pour quitter le service extérieur est le fait de s’estimer sous-évalué et démoralisé, suivi d’occasions restreintes d’avancement professionnel.
Les données démographiques
Aucun changement important à la composition démographique de nos membres n’est survenu entre 2018 et 2021.
Bien que nos membres soient également répartis entre hommes (44 %) et femmes (53 %), il existe des différences importantes dans les réponses à certaines questions. Par exemple, 82 % des femmes ont signalé une charge de travail accrue en raison de la pandémie contre 33 % des hommes ; les préoccupations concernant l’hébergement des personnes à charge handicapées dans certaines missions (95 % de femmes et 70 % d’hommes) ; et 32 % des femmes contre 53 % des hommes croient que l’employeur devrait pouvoir diriger les agents vers une affectation à l’étranger, même si l’agent FS n’a pas identifié l’affectation dans ses préférences.
- La ventilation féminine/masculine est semblable à celle de 2018, 53 % et 44 %.
- 16 % des membres de l’APASE déclarent appartenir à une minorité visible, tandis que 7 % déclarent avoir un handicap et 10 %, être membres de la collectivité LGBTQ+.
Les enjeux relatifs aux conjoints et partenaires en matière d’emploi
Sans surprise, nos membres continuent de déclarer qu’il est toujours difficile pour leurs conjoints ou partenaires qui les accompagnent de trouver du travail – et, en particulier, du travail pertinent.
- 12 % de nos membres déclarent que leurs conjoints ou partenaires sont disposés à trouver du travail à la mission, mais qu’ils en sont incapables. Et 22 % déclarent que le travail que leurs conjoints ou partenaires ont trouvé ne convenait pas à leur domaine de compétence.
Votre lieu de travail et votre avancement professionnel
Un grand nombre de membres déclarent estimer qu’il existe peu de soutien pour la diversité au travail. Ceux et celles qui sont le plus en désaccord sont ceux et celles qui s’identifient comme appartenant à des minorités visibles ou comme ayant un handicap.
L’importance accordée à la conciliation travail-vie a augmenté pour nos membres depuis le sondage de 2018.
- 69 % de nos membres sont d’accord qu’il existe du soutien pour la diversité au travail.
- Ce sont surtout ceux et celles qui s’identifient comme appartenant à des minorités visibles ou comme vivant avec un handicap qui sont le plus susceptibles d’être en désaccord, 40 % et 56 % respectivement.
- Selon nos membres, les principaux facteurs qui nuisent à leur avancement professionnel sont : la maîtrise de la seconde langue officielle, leur sexe et leur situation familiale (37 %, 37 % et 36 %).
- 71 % des membres déclarent avoir travaillé dans une mission insalubre, tandis que 75 % de ceux-ci déclarent n’avoir jamais été informés des risques à la mission.
- En 2021, beaucoup plus de membres ont déclaré avoir reçu un diagnostic de trouble psychologique (41 % c. 30 % en 2018). Cette augmentation pourrait être attribuable à deux facteurs. Le premier est le stress additionnel occasionné par la pandémie de la COVID-19. Le second pourrait être la plus grande ouverture aux problèmes de santé mentale que nous constatons depuis quelques années.
La COVID-19 et la pandémie
La pandémie reste un sujet de préoccupation pour nos membres en 2021. Toutefois, la plupart se sont déclarés satisfaits de la réaction de l’employeur. Il y a lieu de noter que ces données sont antérieures à la vague du variant Omicron plus contagieux, mais moins pathogène.
- 72 % de nos membres se déclarent satisfaits des protocoles relatifs à la COVID-19 que l’employeur a mis en place au travail.
- 65 % se déclarent satisfaits du modèle de travail hybride, mais ce pourcentage est moins élevé chez les FS d’IRCC (novembre 2021).
- 75 % déclarent ne pas subir de pression pour retourner au travail.
- Les membres qui ont dû être réinstallés au cours de la pandémie déclarent que leurs principaux problèmes concernaient le déménagement de biens personnels (54 %), la documentation (42 %) et les avances (33 %).
- 49 % de nos membres déclarent avoir connu une forte augmentation de leur charge de travail à cause de la pandémie, ce pourcentage grimpant à 79 % chez les seuls membres à IRCC.
Le système de paye Phénix
Cinq ans après son implantation, le système de paye Phénix reste un irritant pour un grand nombre de membres.
- 62 % (86 % des membres à IRCC) des membres déclarent avoir éprouvé des problèmes relatifs au système de paye Phénix. Même si ce pourcentage est inférieur aux 75 % de 2018, il n’en est pas moins étonnant que tant de problèmes liés à Phénix perdurent encore aujourd’hui.
- Les deux principales sources de problèmes liés à Phénix dont nos membres font état sont des inexactitudes dans la rémunération d’intérim et des retards dans le versement des augmentations salariales.
L’APASE et ses programmes
Dans l’ensemble, nos membres semblent satisfaits des communications de l’Association, de sa défense des intérêts, de son programme de prix, de ses services de relations de travail et de ses délais de réponse aux demandes de renseignements d’ordre général.
L’opinion que les membres ont de la valeur du programme de prix de l’APASE et du magazine bout de papier comme outils de promotion de leur profession semble partagée également. Les deux tiers des membres déclarent que les activités que le comité professionnel organise sont pertinentes à leurs carrières.
- 83 % des répondants déclarent qu’ils n’ont pas assisté à un gala de remise de prix depuis 2017. Cependant, les membres à IRCC semblent être beaucoup plus engagés, 26 % déclarant avoir présenté la candidature de quelqu’un à un prix au cours des cinq dernières années contre 9 % des membres à AMC.
- 50 % des répondants déclarent avoir lu le plus récent numéro de bout de papier en version imprimée.
- 65 % des répondants déclarent n’avoir assisté à aucune activité organisée par le comité professionnel depuis 2019.
- Un plus grand nombre de membres (33 %) considèrent les activités du comité professionnel comme peu importantes plutôt qu’importantes (29 %).
- 87 % des membres déclarent lire les messages de la présidente.
- 86 % des membres se déclarent satisfaits des communications internes de l’APASE.
- 55 % se déclarent satisfaits des efforts de défense des intérêts de l’APASE.
- Nos membres déclarent qu’ils sont extrêmement susceptibles (95 %) d’obtenir une réponse lorsqu’ils contactent l’APASE.
Le plan stratégique
- Seulement un tiers de nos membres déclarent être au courant du plan stratégique de l’APASE.
Encore une fois, nous tenons à remercier tous ceux et celles qui se sont donné la peine de participer au sondage triennal de 2021. Ces exercices sont importants pour l’avenir de l’Association. Ils nous permettent de mieux connaître nos membres, de cerner et mesurer les tendances et d’identifier les secteurs dans lesquels nous pouvons investir notre temps, nos efforts et nos ressources afin de mieux vous servir, vous nos membres. Ce qui précède n’est qu’un bref aperçu des renseignements que nous avons recueillis à partir des données. Pour obtenir une meilleure idée des résultats, n’hésitez pas à télécharger le rapport intégral (en anglais seulement) de MonAPASE. Si vous avez des questions ou des préoccupations au sujet du sondage, il suffit de nous envoyer un courriel à info@pafso.com.
Merci.
LE COMITÉ DES COMMUNICATIONS DE L’APASE
Le 16 mars 2022