Chers membres,
À peine un mois s’est écoulé depuis mon dernier message. Franchement, il est difficile de croire que tant de choses se soient passées dans notre monde en si peu de temps. Deux jours avant le déclenchement d’une élection fédérale, au moment même où l’administratrice en chef de la santé publique déclarait que la quatrième vague de la pandémie était en cours, l’employeur a rendu la vaccination contre la COVID-19 obligatoire pour tous les fonctionnaires fédéraux. L’Afghanistan est tombé aux mains des Talibans. Et le Canadien Michael Spavor a été condamné à 11 ans d’emprisonnement en Chine. Il y a tant de choses à aborder, aussi bien entrer directement dans le vif du sujet.
Vendredi dernier, nous avons appris que le gouvernement fédéral exigera la vaccination contre la COVID-19 pour tous les fonctionnaires fédéraux d’ici le début de l’automne. La nouvelle est tombée au moment même où la Dre Theresa Tam annonçait que le Canada entrait dans la quatrième vague de la pandémie – une vague souvent qualifiée de « pandémie des non-vaccinés ». De toute évidence, il est désormais plus important que jamais pour nous de faire tout ce qu’il est possible pour nous protéger les uns les autres et ralentir la propagation du virus dans nos collectivités. La science nous a appris que la vaccination, les masques et la distanciation physique constituaient les meilleurs moyens de protection pour nous et nos proches. Dans cette optique, l’APASE appuie l’engagement que l’employeur a pris de protéger nos membres, leurs collègues et nos collectivités. Et cela comprend la vaccination obligatoire pour les fonctionnaires fédéraux. L’employeur a l’obligation de voir à ce que nos lieux de travail soient sûrs, tant dans la région de la capitale nationale que dans les missions à l’étranger.
Cela étant dit, il importe de garder à l’esprit que, ce que nous avons de l’employeur, c’est une annonce, pas un plan concret ou une politique concrète. En outre, comme nous sommes en pleine période électorale, il se peut que diverses personnes prennent la parole à des activités électorales comme politiciens plutôt que comme représentants de l’employeur. Toutes les mesures qui seront prises devront être appliquées uniformément, en respectant la vie privée des travailleurs et travailleuses et leurs droits de la personne et en fournissant des locaux légitimes. Nous nous attendons à ce que l’employeur poursuive les consultations avec les agents négociateurs concernant la mise en œuvre de ces mesures et d’autres politiques liées à la COVID-19 et nous allons exiger de lui d’autres détails sur tous les aspects, y compris les conséquences pour ceux et celles qui se trouvent dans les missions à l’étranger.
Au cœur de tout ça, la chute de l’Afghanistan aux mains des Talibans a été particulièrement déchirante pour bon nombre d’entre nous, en particulier le personnel spécialisé à notre mission de Kaboul. Comme beaucoup le savent, j’ai servi en qualité de conseillère politique auprès du commandant adjoint de la Force internationale d’assistance à la sécurité à Kaboul en 2003-2004 et de conseillère politique du commandant du Commandement régional sud à Kandahar en 2006, où j’ai été témoin de la bravoure et des sacrifices de Canadiens, d’Afghans et de collègues à l’international. L’ancien membre de l’APASE Glynn Berry a perdu la vie à Kandahar en 2005 et certains d’entre nous ont subi de graves lésions physiques et psychologiques dans le cadre de leurs efforts pour aider à améliorer la vie des Afghans.
Il est triste de penser que tant d’efforts que nous avons déployés au cours des 20 dernières années puissent être réduits à néant en l’espace de quelques semaines. Neil Moss de The Hill Times est venu chercher mes réflexions sur les contributions du service extérieur professionnel du Canada en Afghanistan, la manière dont la mission nous a changés et le rôle que nous pourrions être appelés à jouer dans un avenir rapproché. Vous pouvez lire cet article révélateur ici. Aujourd’hui, mes pensées vont à nos collègues à Islamabad et ailleurs dans la région, qui ont actuellement la tâche ardue de s’occuper de l’exode en cours, aux Afghans qui font face à un avenir difficile marqué de choix déchirants et à tous ceux et celles d’entre nous qui doivent composer avec cet héritage délicat.
Toujours dans les mauvaises nouvelles, nous avons appris la semaine dernière la condamnation du Canadien Michael Spavor à Dandong (Chine), après deux ans et demi de détention arbitraire. La nouvelle de ces 11 années d’emprisonnement nous fait craindre beaucoup pour le sort de notre ami et collègue Michael Kovrig qui est en attente de sa sentence. Nous continuons de demander aux deux gouvernements de la Chine et du Canada, ainsi qu’à la collectivité internationale, de trouver ensemble une solution à ce problème.
Afin de garder les projecteurs sur cette histoire au moment où nous nous apprêtons à passer le cap des 1000 jours depuis leurs arrestations, des membres et des proches des familles organisent actuellement la « Marche pour les Michael : 7000 pas vers la liberté », le dimanche 5 septembre à 09h30 à Ottawa. Nous encourageons tous ceux et celles qui sont à Ottawa et qui le peuvent à se joindre à eux et nous demandons à ceux et celles qui sont en mission à l’étranger d’envisager d’organiser une marche semblable et de partager leurs photos sur les médias sociaux au moyen du mot-clic #bringthemhome. Vous pouvez vous inscrire et obtenir des détails ici. Vous pouvez aussi faire preuve de solidarité en téléchargeant nos graphiques sur vos canaux de médias sociaux.
Par ailleurs, au terme de consultations approfondies avec les membres et des experts, le Comité exécutif recommande que la présidence à temps plein devienne partie intégrante de la structure de gouvernance de l’APASE en permanence. Cette recommandation, de même que les amendements afférents à nos Statuts, fera l’objet d’un vote auprès de la masse des membres à compter du 17 septembre. Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter l’enregistrement de notre troisième séance de consultation ici, ou vous pouvez télécharger la présentation de ces séances ici. Vous pouvez également obtenir le jeu complet des plus récentes propositions et des documents afférents sur notre wiki de consultation sur monAPASE. Je vais aussi animer une séance virtuelle d’information sur le processus et les enjeux le jeudi 2 septembre, à 11h30, heure d’Ottawa. Vous pouvez vous inscrire pour cette séance ici.
Notre analyste des politiques pour l’été, Victoria Epton, est en voie d’achever son cadre pour l’ACS+ de notre convention collective. Ses travaux de recherche ont remis en question nos hypothèses et nous ont donné une voie à suivre pour l’élaboration d’une démarche intersectionnelle à l’égard tant de la négociation collective que du prochain examen des Directives sur le service extérieur. S’il vous intéresse d’obtenir un aperçu de ses conclusions, veuillez vous inscrire ici pour une discussion virtuelle en table ronde le vendredi 27 août à midi, heure d’Ottawa.
N’oubliez pas que la période de mises en candidature à un poste du Comité exécutif de l’APASE prend fin vendredi prochain, 27 août. Nous avons des postes vacants pour deux membres à titre particulier et pour chaque filière, sauf SPED. Compte tenu de l’éventail de défis et d’occasions qui se présenteront pour nous au cours de la prochaine année, de la COVID à la négociation collective en passant par l’examen triennal des DSE, nous avons vraiment besoin de votre aide. Vous trouverez le formulaire de mise en candidature ici. Je vais animer une séance d’information le mardi 24 août à 09h30, heure d’Ottawa, à l’intention de ceux et celles qui voudraient en savoir davantage. Veuillez cliquer ici pour vous inscrire.
Comme toujours, si vous avez des questions ou préoccupations au sujet de votre situation particulière au travail, n’hésitez pas à communiquer avec notre directrice générale, Kim Coles. Elle s’empressera de vous mettre en contact avec l’un ou l’autre de nos conseillers en relations de travail. Pour toute autre question, il suffit d’envoyer un courriel à info@pafso.com en tout temps, et quelqu’un communiquera rapidement avec vous.
Cette pandémie est tenace, et la seule pensée d’une quatrième vague est épuisante. C’est pourquoi il est plus important que jamais de ne pas baisser la garde. Nous devons tous et toutes écouter nos dirigeants de la santé, continuer à respecter toutes les mesures d’hygiène et de sécurité et, si nous sommes en mesure de le faire, être complètement vaccinés dans les plus brefs délais.
Comme nous sommes en pleine saison de vacances estivales, tant les membres que le personnel, mon prochain message habituel vous parviendra au cours de la troisième semaine de septembre. D’ici là, prenez soin de vous et des autres.
Cordialement,
Pam Isfeld
Présidente