L’APASE regrette la décision du gouvernement d’en appeler de la décision confirmant sa mauvaise foi et l’exhorte à revenir à la table des négociation

L’Association professionnelle des agents du Service extérieur (APASE) regrette profondément la décision prise aujourd’hui par le gouvernement du Canada de demander le contrôle judiciaire par la Cour fédérale d’une décision ayant conclu qu’il a négocié de mauvaise foi avec ses propres employés. L’APASE exhorte une nouvelle fois le Conseil du Trésor d’abandonner son approche non-constructive et de revenir à la table des négociations le plus rapidement possible.

« Les gestes posés par la gouvernment aujourd’hui ne nous rapprochent aucunement d’une entente », a déclaré Tim Edwards, président de l’APASE. « Cette demande de contrôle judiciaire prolonge indûment ce qui est déjà une des plus longues grèves de l’histoire de la fonction publique, une grève qui engendre des pertes considérables pour l’économie canadienne et porte atteinte à la réputation du Canada comme destination pour le tourisme, les études et l’emploi – sans parler des dizaines de milliers de demandeurs de visas et d’immigrants potentiels dont la vie est mise en attente. »

Dans une décision rendue vendredi, la Commission des relations de travail dans la fonction publique (CRTFP) a conclu que le président du Conseil du Trésor Tony Clement a manqué à son obligation de négocier de bonne foi lorsque, en réponse à à l’offre d’arbitrage exécutoire de l’APASE, il a cherché à imposer des conditions préalables au processus d’arbitrage, sachant pertinemment que l’APASE ne pouvait les accepter, puisqu’elles auraient prédéterminé le résultat de l’arbitrage en faveur du gouvernement.

« Dans sa décision, la commissaire a fourni aux deux parties une feuille de route claire afin de mettre fin à ce différend dommageable : reprenez les négociations ou soumettez-vous à l’arbitrage obligatoire sans condition, » a poursuivi M. Edwards. « Nous croyons que le gouvernment devrait agir de manière responsable et tenir compte de ces conseils. Suffisamment de temps à déjà été perdu. »

Au cours des dernières semaines, le Conseil du Trésor a conclu des ententes avec deux autres syndicats de la fonction publique en leur offrant des hausses salariales qui égalent ou dépassent celles demandées par l’APASE. Ces deux dernières ententes sont la preuve que le gouvernement est plus que capable de combler les écarts salariaux entre diplomates et autres professionnels du gouvernement, écarts pouvant aller jusqu’à 14.000 $.

«Nous espérions recevoir le même traitement qui a été accordé à d’autres syndicats à la table des négociations. Cela étant dit, notre offre d’aller en arbitrage exécutoire sans condition préalable paralysante tient toujours », a conclu M. Edwards.

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