22 avril 2010
Déclaration de l’Association professionnelle des agents du service extérieur (l’APASE) concernant la considération de nos enfants nés à l’étranger comme des citoyens de deuxième ordre
Le 20 avril 2010
Bonjour, je m’appelle Robert Brookfield, directeur des Communications de l’Association professionnelle des agents du service extérieur (l’APASE). Je tiens à remercier Mme Bolduc d’avoir organisé cette rencontre.
L’APASE représente les agents et agentes du service extérieur du Canada qui travaillent au Canada et à l’étranger. Nous sommes ici parce que des modifications à la Loi sur la citoyenneté qui sont entrées en vigueur l’année dernière entravent la capacité des enfants de nos membres de transmettre leur citoyenneté.
Nous croyons qu’il est injuste que les enfants des Canadiens au sein de la fonction publique ou des Forces armées aient une citoyenneté de niveau inférieur à celle des enfants nés au Canada. Une telle situation n’a aucun sens d’un point de vue de politique publique.
Nous croyons qu’il est injuste que les enfants des Canadiens au sein de la fonction publique ou les Forces armées aient une citoyenneté de niveau inférieur à celle des enfants nés au Canada. Une telle situation n’a aucun sens d’un point de vue de politique publique
La nouvelle loi considère effectivement comme des citoyens de deuxième ordre des milliers d’enfants canadiens nés à l’étranger, notamment ceux nés de parents en mission dans les ambassades, les consulats et les bases militaires. Contrairement aux autres Canadiens nés au Canada, ces enfants ne peuvent transmettre leur citoyenneté canadienne à leurs enfants auxquels ils donnent naissance ou qu’ils adoptent lorsqu’ils travaillent ou étudient à l’étranger.
Nous ne disposons pas de statistiques pour les enfants de fonctionnaires ou de militaires canadiens servant à l’étranger. Cependant, un exemple particulier fait ressortir la gravité du problème : si nous avons bien compris, de 1983 à 1994, près de 4 000 enfants sont nés de membres des Forces canadiennes servant à la base des Forces canadiennes à Lahr (Allemagne). Tous ces enfants, aujourd’hui adolescents ou dans la jeune vingtaine, ont cette citoyenneté de « deuxième ordre ».
Enfin, je souligne que la politique actuelle coûtera probablement davantage au gouvernement du Canada du fait que de plus en plus de ses fonctionnaires insisteront pour revenir donner naissance au Canada afin que leurs enfants ne soient pas désavantagés.
Je vous remercie de votre attention.
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