Chers membres,
Il a fait très froid à Ottawa. De fait, le manteau de neige que j’évoquais dans mon dernier message est toujours là, ou presque. Toutefois, malgré le froid extrême qui a sévi ici au cours des quelques dernières semaines, les nouvelles n’ont pas ralenti. Comme beaucoup de choses se passent, j’entre tout de suite dans le vif du sujet.
Premièrement, d’excellentes nouvelles. Plus tôt cette semaine, la Direction générale des DSE à AMC a annoncé d’importantes mises à jour concernant bon nombre de problèmes soulevés par des membres de l’APASE dans les missions à l’étranger. Voici, d’après nous, les changements les plus importants :
Levée de la plupart des restrictions de voyage au titre des DSE 50 – Aide au déplacement du poste et DSE 51 – Réunion de famille
Il n’est plus nécessaire d’obtenir l’appui des CDM pour les voyages personnels au titre de ces deux DSE, mais quelques restrictions continuent de s’appliquer (par ex., les voyages en croisière restent inadmissibles). Les employés doivent continuer à souscrire une assurance en cas d’annulation de voyage, d’interruption de voyage et une assurance-maladie. Si j’ai bien compris, une modification similaire de la DSE 58.5.1 d – Aide au titre des voyages de répit, est envisagée. Nous vous tiendrons au courant des développements.
Remboursement des frais de quarantaine à la mission pour certains déplacements financés par les DSE
AMC dispose maintenant des pouvoirs exceptionnels nécessaires pour autoriser le remboursement, jusqu’à concurrence de 10 000 $ par famille, des coûts admissibles liés à la mise en quarantaine obligatoire dans des installations désignées par le gouvernement hôte au retour du fonctionnaire à son endroit d’affectation au titre de la DSE 50 – Aide au déplacement du poste là où cette quarantaine est encore imposée. Cette autorisation s’applique uniquement dans les cas où le pays est une ville-état et, par conséquent, il n’y a pas d’options de réinstallation viables au sein du pays hôte en dehors de la mission, ou des restrictions en matière de sécurité, de santé ou de déplacement (imposées par la mission ou le gouvernement hôte) interdisent les déplacements dans le pays au moment du voyage, et le gouvernement impose une quarantaine obligatoire à l’hôtel pour les voyageurs diplomatiques qui reviennent de tout pays. (À l’heure actuelle, HKONG est la seule mission à laquelle cette disposition s’applique.)
Nous faisons remarquer qu’il s’agit là d’une bonne nouvelle pour certains de nos membres, en particulier parce que la quarantaine obligatoire dans des installations désignées par le gouvernement hôte à l’arrivée au lieu de l’affectation pour les voyages effectués en vertu de la DSE 18 – Aide spéciale pour séparation de la famille, de la DSE 35 – Déplacement à des fins éducatives, de la DSE 41 – Déplacement pour soins de santé, de la DSE 51 – Réunion de famille et de la DSE 54 – Déplacements pour événements familiaux malheureux peut être prise en charge par les pouvoirs existants. Cependant, il y a lieu de souligner qu’il pourrait en résulter une situation injuste pour les fonctionnaires célibataires et/ou sans enfant dont la seule option de voyage est au titre de la DSE 50 et qui doivent, ainsi, absorber le fardeau des frais de quarantaine à moins de remplir les critères stricts exposés ci-dessus. Nous soulèverons la question auprès d’AMC afin d’évaluer des moyens de régler cet écart d’impact.
Aide financière pour les retards dans les expéditions
Compte tenu des graves inconvénients que ces retards peuvent occasionner, AMC autorise maintenant une avance comptable maximale de 2 500 $ aux fonctionnaires qui attendent depuis plus de six mois la livraison de leurs effets mobiliers de leur ancien lieu de travail à leur nouveau lieu de travail. Le but de cette avance comptable est d’aider à remplacer les articles essentiels de première nécessité (par ex., vêtements, appareils électroniques, jouets pour enfants, etc.) qui figuraient dans l’inventaire des effets mobiliers.
Voyages à la recherche d’un logement
Les voyages à la recherche d’un logement peuvent de nouveau être approuvés pour les fonctionnaires qui sont affectés à des missions où aucun logement de l’État n’est disponible conformément à la DSE 15.20 ou qui reviennent au Canada. Vérifiez auprès de votre conseiller ou conseillère à la clientèle des DSE car l’approbation du voyage peut dépendre de divers facteurs, notamment d’une quarantaine obligatoire dans un hôtel au lieu de travail actuel et/ou futur.
Autre bonne nouvelle, nous avons également appris que les examens cycliques des postes difficiles, liés à la DSE 58 – Indemnité différentielle de poste, reprendront au cours de la prochaine année civile. L’année dernière, le Comité interministériel des postes difficiles (CIMD) s’est concentré sur l’examen de la situation temporaire dans un certain nombre de postes qui a priori ont été particulièrement touchés par la pandémie, comparativement aux difficultés vécues dans la RCN. Ce mois-ci, le Comité a commencé à communiquer avec les postes en vue d’établir le rapport sur les difficultés et pour leur présenter le formulaire d’évaluation pour les examens cycliques réguliers, en commençant par les missions de niveau de difficulté III, IV ou V, qui ont fait l’objet d’un examen pour la dernière fois en 2015.
Dans l’ensemble, l’APASE est heureuse de ces changements et elle estime qu’ils règlent bon nombre de ses préoccupations au sujet des difficultés que ses membres éprouvent. Comme toujours, l’employeur est la source faisant autorité pour les détails concernant ces politiques; veuillez donc consulter le site web des Services d’affectation pour obtenir de plus amples renseignements. En outre, pour ce qui est de questions particulières au sujet de votre situation individuelle, veuillez vous adresser à votre conseiller ou conseillère en DSE à FSD.Relocations-Reinstallations.DSE@international.gc.ca et FSD.PolicyRelocations-Politiquereinstallations.DSE@international.gc.ca. Si, après avoir exposé le problème à la Direction générale des DSE, vous estimez que votre cas a été traité de manière injuste ou discriminatoire, communiquez avec notre directrice générale Kim Coles pour fins de conseils.
Malgré ces développements positifs, Omicron et son nouveau variant, BA.2, continuent de causer des nombres sans précédent d’infections partout dans le monde. À cet égard, le Programme de santé au travail de la fonction publique a publié une nouvelle directive concernant le retour sur les lieux de travail après l’infection ou l’exposition à la COVID-19. Si vous avez été testé(e) positif ou positive à la COVID-19, ou éprouvez des symptômes, vous devez attendre au moins 10 jours jusqu’à la disparition de vos symptômes. Si vous avez été en contact étroit avec un cas confirmé ou présumé de COVID-19, vous ne devez pas retourner sur les lieux de travail avant 14 jours, pourvu que vous soyez resté(e) sans symptôme. Il va sans dire qu’il s’agit là de règles générales. Dans certains cas (par ex., pour la continuité de services cruciaux), le(la) fonctionnaire pourrait être autorisé(e) à retourner au travail avant le délai de 10/14 jours recommandé ci-dessus. Des mesures additionnelles d’atténuation pourraient alors s’imposer, comme le port du masque médical bien ajusté, la distanciation physique, pas d’alimentation dans les espaces communs, etc. En outre, comme toujours en cas de pandémie, l’information évolue constamment. Assurez-vous donc d’avoir les plus récentes nouvelles de l’Agence de la santé publique du Canada.
Quoique la pandémie continue d’accaparer notre travail, nous n’en progressons pas moins dans nos autres priorités. Notre convention collective viendra à expiration à la fin de juin. Nous en sommes actuellement à évaluer nos besoins, à analyser notre environnement et à élaborer notre stratégie en prévision de la prochaine ronde de négociation. Lors de l’examen triennal de l’année dernière, vous nous avez donné des données préliminaires sur vos préoccupations, qui sont massivement liées à deux facteurs : les incidences économiques de la pandémie de la COVID-19 sur les familles canadiennes et la compression possible du service extérieur. Au cours des prochaines semaines, nous mettrons l’accent sur quelques-unes de ces questions et nous vous consulterons sur vos priorités et notre stratégie.
Mardi, vous devriez avoir reçu un avis que, conformément à une décision prise en octobre dernier de mettre en œuvre la présidence à temps plein, la période de mise en candidature à la présidence est maintenant ouverte. Les candidats intéressés doivent présenter un état de leurs qualités et de leurs intentions, avec l’appui de dix (10) membres titulaires en règle de l’APASE, au moyen du formulaire de mise en candidature. Les formulaires de mise candidature doivent être retournés au siège social de l’APASE par courrier (Candidatures, APASE, 412 – 47 rue Clarence, Ottawa, ON K1N 9K1) ou par courriel (info@pafso-apase.com) avant 23h59 HNE, le lundi 14 février 2022.
Conformément aux dispositions du nouvel article 8 des Statuts de l’APASE, l’élection directe doit avoir lieu au plus tard le 30 avril 2022. Visionnez l’enregistrement de la séance d’information de la semaine dernière pour un exposé de ces étapes et de certains des enjeux en cause. Si vous avez des questions particulières concernant le processus, veuillez les adresser à Kristin Jansen, présidente du Comité des candidatures et des élections, à info@pafso.com.
Enfin, au lieu du petit déjeuner de l’APASE qui devait habituellement avoir lieu la semaine prochaine, je vais animer un cinq à sept table ronde virtuelle avec Kerry Buck, ancienne représentante permanente auprès de l’OTAN, à 16h00 HNE, le mardi 22 février. Elle parlera de l’environnement changeant de la diplomatie canadienne et des façons dont nous devons nous y adapter, comme il est exposé ici dans son article de janvier pour MacLean’s. Vous pouvez vous inscrire à la séance ici.
Comme toujours, si vous avez des questions ou préoccupations au sujet de votre situation particulière au travail, n’hésitez pas à envoyer un courriel à notre directrice générale, Kim Coles, qui est votre premier point de contact. Elle s’empressera de vous mettre en contact avec l’un ou l’autre de nos conseillers en relations de travail. Pour toute autre question, il suffit d’envoyer un courriel à info@pafso.com en tout temps, et quelqu’un communiquera rapidement avec vous.
Il est toujours réjouissant de voir autant de progrès sur tant de fronts. Espérons que la tendance se maintiendra. Et espérons également que la tendance à la baisse des cas d’Omicron que nous constatons ici au Canada commencera à se manifester ailleurs dans le monde. Je sais que la COVID-19 est venue souvent mêler les cartes pour nous, mais, ne serait-ce pas merveilleux que ce soit vraiment le début de la fin ?
Je serai en congé au cours des prochains jours, mais, à mon retour, nous reprendrons nos pause-café et nos cinq à sept habituels. Mon prochain message vous parviendra dans deux semaines. Dans l’intervalle, de grâce, restez prudents et prenez soin de vous et les uns des autres.
Cordialement,
Pam Isfeld
Présidente