Le point sur la COVID-19 de la présidente de l’APASE pour le 1er mai 2020

Chers membres,

Encore une autre semaine à vivre avec la pandémie. Et, même si le monde vient de franchir le triste cap sans précédent des plus de trois millions de cas de COVID-19, au pays, nous commençons en entrevoir des lueurs d’espoir.

Le taux d’infection au Canada ralentit, doublant aux 16 jours au lieu des 3 jours. Les premiers ministres de la Saskatchewan, du Nouveau-Brunswick, de l’Île-du-Prince-Édouard, du Québec et de l’Ontario ont tous dévoilé leurs plans de réouverture des entreprises pour leurs provinces respectives. Et le SCT a commencé à jeter les bases d’un retour à la normale dans la fonction publique fédérale.

Il va sans dire que toutes ces nouvelles positives sont tempérées par de strictes mesures de précaution. Si nous voulons éviter une deuxième vague de virus à l’automne, les réouvertures doivent s’effectuer de manière progressive et responsable et en tenant compte des données médicales. Nous ne sommes pas encore tout à fait sortis du bois.

Malgré tout, notre travail se poursuit ici à l’APASE. Le groupe de travail du Conseil national mixte sur la COVID-19 s’affaire toujours à consolider les questions, les préoccupations et les recommandations des dirigeants des agents négociateurs au sujet des plans d’un éventuel retour au travail. On a marqué des progrès en santé et sécurité au travail dans les missions à l’étranger, et certaines des recommandations du comité ont déjà été mises en œuvre. Nous planchons aussi sur d’autres problèmes, notamment la procédure d’autorisation médicale qui permettrait aux employés de reprendre le travail, la feuille de route pour la reprise de l’ensemble des activités et les révisions à l’annexe B des Directives sur la santé et la sécurité au travail, qui s’appliquent aux missions à l’étranger.

J’avais espéré vous faire le point sur le processus de planification du Conseil du Trésor en vue de l’éventuelle reprise des activités, mais le groupe de travail n’en a pas discuté cette semaine. Il semble que, malgré les décisions prises au palier provincial, un retour au travail complet dans la fonction publique fédérale ne se produira pas avant au moins quelques semaines. Même si nous voudrions tous et toutes le plus de certitude possible le plus rapidement possible, je suis heureuse de constater que l’Employeur a adopté une démarche prudente à cet égard.

Plus tôt aujourd’hui, j’ai rencontré AMC pour discuter des mesures que prend le ministère afin de protéger la santé psychologique de leurs employés et de savoir quelles services vous sont offerts à cet égard. J’ai été heureuse d’apprendre qu’AMC prend en considération les aspects psychologique de l’éventuel retour aux activités normales.

Je cherchais également à obtenir des précisions sur le processus d’autorisation médicale pour ceux et celles qui veulent retourner à la mission, l’admissibilité de ceux et celles qui ont été évacués à un prolongement d’affectation à la mission et le processus de refus de rester à la mission. Nous avons fait valoir que ceux et celles qui ne souhaitent pas rester jusqu’en 2021 doivent pouvoir choisir cette option sans pression indue ni conséquences pour la carrière. Cet enjeu est lié à notre préoccupation constante pour votre bien-être psychologique, en particulier ceux et celles qui travaillent à l’intervention d’urgence et qui sont déjà épuisés. AMC a promis de collaborer avec nous sur ces questions et d’actualiser dans les plus brefs délais son document de FAQ en fonction de votre apport.

Je suis heureuse de signaler qu’on commence à voir un peu de progrès au sujet des pressions constantes exercées sur les membres de notre fillière Gestion et affaires consulaires en particulier, qui doivent subir le poids de la crise de la COVID-19 et de ses incidences consulaires et opérationnelles sur les missions à l’étranger. Hier, AMC a fournit des directives aux gestionnaires par rapport aux heures supplémentaires. Elles recommendent, lorsqu’il est possible, un jour de repos après trois jours consécutifs d’heures supplémentaires, ainsi qu’une période de repos de sept jours après 21 jours de travail consécutifs. Malgré qu’elles semblent difficiles à implémenter dans certaines situations, ces directives devrait encourager la direction à mettre l’accent sur la santé et la sécurité de leurs employés.

Vos représentants de la filière AGC au Comité exécutif, Keely Hunter et Bronson Borst, s’affairent à compiler vos suggestions concernant des mesures possibles que nous présenterons à AMC la semaine prochaine; nous vous prions d’envoyer vos commentaires directement à eux ou à info@pafso.com, si ce n’est déjà fait.

Comme toujours, si vous avez des questions ou des préoccupations particulières, n’hésitez pas à les envoyer à info@pafso.com. Et vous pouvez toujours communiquer avec notre directrice exécutive, Kim Coles, et son équipe des relations de travail si vous avez besoin d’aide concernant votre situation actuelle.

Je tiens à remercier tous ceux et celles qui se sont donné la peine de remplir notre sondage instantané. (Si ce n’est déjà fait, cliquez ici pour le remplir d’ici la fin de la journée de travail aujourd’hui.) Vos réponses jusqu’ici nous ont donné de précieux renseignements, et j’ai hâte de les partager avec vous lors de notre prochaine rencontre virtuelle le jeudi 7 mai.

Vous pouvez vous inscrire ici pour la séance de 12h00 et ici pour la séance de 20h00 (heure d’Ottawa dans les deux cas). Veuillez envoyer vos questions à info@pafso.com avant midi le mercredi 6 mai. J’espère que vous pourrez vous joindre à nous.

Et n’oubliez pas nos rencontres pause-café virtuelles, chaque jour de semaine à 10h30, heure d’Ottawa, et les mercredis en soirée à 20h00, heure d’Ottawa.

À la semaine prochaine! D’ici là, prenez soin de vous-mêmes et des autres.

Cordialement,

Pam Isfeld
Présidente